qui vivra verra

Life is too fragile. Treasure everyone around us.

Tuesday, January 26, 2010

Les vacances, c’est un temps privilègié pour se détendre et faire l’expérience de quelque chose de nouveau. En famille, nous avons participé à un séjour organisé par le CE de mon mari. La destination était le parc naturel Paradisio en Belgique.

Nous nous sommes levés très tôt à cinq heures du matin, car le voyage était assez long. Il était prévu de prendre le petit déjeuner dans le parc. C’était la première fois que nous allions avec ce group. Nous avions un peu peur d’être en retard. Quand nous sommes arrivés sur le parking de l’entreprise, il n’y avait encore personne. Mon mari n’avait pas contacté l’organisatrice le jour d’avant. Nous nous demandions si le car était déjà parti. Heureusement, il n’en était rien. Le garde de nuit a confirmé que l’autobus prévu pour cette excursion arriverait bientôt. Petit à petit, les autres familles nous ont rejoints et c’est avec une demi-heure de retard que le car est enfin arrivé.

Une fois sur place, après avoir pris un bon petit déjeuner, nous avons commencé la visite. La première chose que nous avons pu observer c’était le spectacle du vol des oiseaux de proie, notamment l’aigle, autour des ruines de l’ancienne abbaye. Mon fils était fasciné et stupéfait que l’homme puisse contrôler et diriger le vol. Ce qui attirait surtout ma fille c’était les animaux de la savane africaine. Elle trouvait en particulier très mignons le bébé girafe, le bébé zèbre et le bébé éléphant. Ils étaient effrayes par tout ce monde, se refugiaient auprés de leurs maman.

Nous sommes rendus ensuite dans le bâtiment réservé aux aquariums où nous avons pu admirer les poissons tropicaux multicolores et les méduses phosphorescentes et presque irréelles aux mouvements si gracieux. Quand nous sommes sortis, il commençait à bruiner. C’était déjà l’heure de déjeuner et nous avons pris une raccourci qui passait par un pont menant a un sanctuaire d’oiseaux, près duquel nous devions prendre notre repas. Il fallait y passer à la queue leu leu mais il n’y avait pas d’ordre de passage dans un sens ou dans un autre. C’était un pont de planches suspendu au dessus du vide avec seulement des fils pour se tenir. Je craignais un peu pour mes enfants surtout pour ma petite fille qui n’a que quatre ans. Mais c’est une fillette très courageuse.

Nous étions presque arrivés au bout de chemin et tout se passait bien jusqu'au moment où nous nous sommes retrouvés face à face avec un jeune homme d’une vingtaine d’années accompagné de sa maman. Il ne voulait pas laisser la place et nous demandait même de reculer. Derrière nous il y avait un père anxieux et pressé de rejoindre ses enfants. Mais le jeune homme était déraisonnable et plutôt arrogant. Il exigeait que nous fassions marche-arrière. Apres quelques minutes de dispute nous avons quand même réussi à atteindre l’extrémité du pont.

Finalement c’était un voyage très agréable. Nous sommes rentrés a la maison ‘crevés’ mais heureux. Le lendemain, mon fils était tellement fatigué qu’il a été malade. Nous nous sommes alors demandé s’il nous était possible d’envisager un autre voyage en groupe organisé. Deux mois après nous sommes allés au Futuroscope, cette fois nous y sommes restés deux jours.

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Monday, January 04, 2010


I have been staying in France for more than 3 years now. Looking back, I am still in not sure if I fit into the way of life here.





Quand mon mari m’a dit qu’il était mute en France, j’ai pensé que notre famille pourrait pleinement profiter de la vie en France. Huit ans auparavant, j’avais déjà visité Paris et j’y étais restée pendant trois jours sans problème particulier. Mon mari était arrivé deux mois à l’ avance pour tout préparer. De mon côté, je m’étais occupée du déménagement et de toutes nos affaires en Malaisie. J’avais travaillé jus qu’au dernier moment et n’avais rien fait pour apprendre la langue française.

Mes difficultés étaient essentiellement dues à ma méconnaissance de la langue. C’est d’ailleurs encore le cas. Je ne pouvais pas travailler mais j’en profitais pour mener une vie de femme au foyer et m’occuper de mes enfants. Je ne savais pas comment nommer les choses de la vie quotidienne comme les légumes, les fruits, les appareils et les produits ménagers, les vêtements etc. Je préférais les supermarchés aux petits commerces car je n’avais pas à parler et je pouvais m’y procurer tout ce qui est nécessaire à la vie. C’est grâce aux nombreuses brochures de publicité déposées dans ma boîte aux lettres que j’ai appris les noms d’un tas de produits.

Je suis naturellement assez sociable et mon deuxième problème était qu’il m’était difficile de communiquer avec les autres et de faire des connaissance. Je me sentais un peu gênée à l’occasion des visite chez le médecin ou chez le dentiste ou encore lorsqu’il fallait parler avec la maîtresse des enfants. Il m’a semblé donc indispensable de suivre de cours de français. Je me suis inscrit également dans un groupe de conversation. Cela m’a permis à la fois de me faire quelques amis et aussi de pratiquer la langue. Dans mes moments libres de l’après-midi, j’écoutais la radio et je regardais la télé afin de bien me familiarise avec les sons français.

Je suis originaire d’un pays tropical où le temps est stable. Au contraire la France est un pays des quatre saisons avec le temps très changeant. Nous n’avions que des vêtements adaptées à climat chaud. C’était un réel plaisir pour moi d’aller faire de shopping et de remplir nos placards avec des vêtements pratiques et à la mode. La veille, je regardais les prévisions météo de façon à choisir de vêtements appropriés au temps. Nous étions aussi sensibles aux changements d’horaire qui nous perturbaient un peu car nous n’y étions pas habitués en Malaisie.

Finalement, après un an de vie à Amiens, je me suis rendue du compte avec effarement que sur bien des points, j’éprouvais encore des difficultés à m’intégrer dans la société française. Comment, par exemple, remplir des papiers, obtenir la carte de séjour, la carte vitale et le permis de conduire français. If fallait aussi choisir un médecin traitant, un dentiste habituel pour avoir un rendez-vous rapide en cas d’urgence. Hélas ! J’avais oublié de prendre contact avec un oculiste. Or, un jour, j’ai cassé mes lunettes et l’opticienne ne pouvait pas les remplacer parce que je n’avais pas d’ordonnance. En France, un rendez-vous avec un ophtalmologiste doit être pris au moins trois mois à l’ avance. Je n’avais jamais pensé que la myopie nécessitait l’intervention d’un spécialiste. Heureusement, j’avais la chance de retourner peu de temps après en Malaisie pour les vacances. Là bas, en trois jours j’avais mes nouvelles lunettes.

Quand on vit dans un autre pays que le sien en ne peut pas tout prévoir, tout préparer et tout résoudre. Mais avec le temps tout finit par s’arranger. Un jour viendra sans doute où je maîtriserai la langue française et pourrai trouver un travail qui m’intéresse.

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